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Campagne vidéo pour sensibiliser sur la problématique des images pédopornographiques

DIS NO lance une nouvelle campagne de sensibilisation avec l’objectif d’interpeller les personnes recherchant des images pédopornographiques, leur rappeler la réalité des abus derrière ces images et les encourager à demander de l’aide et à mettre un terme au visionnage.
LE CONCEPT
La campagne s’articule autour de trois vidéos aux titres évocateurs : “3_year_old_girl_playing_with_cock.mov” “little_girl_getting_wet.mov” “little_boy_playing_with_pussy.mov” L’internaute lançant la vidéo découvre qu’il s’agit d’images innocentes suivies du message « Espériez-vous voir d’autres images ? Une aide existe ». Par le biais de ces trois spots vidéo, conçus par l’agence Wunderman et dont le concept a été repris avec l’accord de l’association belge Childfocus, DIS NO souhaite s’adresser directement aux consommateurs.
Pourquoi cette campagne ?
La consommation de pédopornographie, soit de matériel à caractère sexuel mettant en scène des mineurs, est un phénomène tabou et pourtant répandu. Elle engendre des souffrances importantes et comporte de lourdes conséquences, par la victimisation des enfants exploités pour la production. Le visionnage de ces images engendre une demande qui alimente le marché de l’exploitation sexuelle de mineurs. Chaque visionnage est donc considéré comme une re-victimisation de l’enfant. Les personnes consommant ce genre de matériel font généralement face à des sentiments de honte, de culpabilité, de perte de contrôle et d’estime de soi, à mise en danger de liens familiaux et professionnels, etc. Par cette campagne, DIS NO souhaite contribuer à réduire ce comportement et ainsi l’une des causes de l’abus sexuel d’enfants.
L’ampleur du phénomène
La consommation de pédopornographie est sanctionnée par l’art. 197 du Code pénal suisse. D’après , la Statistique policière de la criminalité (SPC) de 2018, les infractions pour « pornographie » constituent la partie la plus importante des infractions contre l’intégrité sexuelle (24,2%, soit 1817 personnes en 2018, p. 42). Les cas judiciarisés ne représentent donc qu’une part minime de l’ampleur de la problématique. « J’allais sur ces sites depuis des années. Je savais bien que c’était illégal et mauvais, mais plus j’avais de problèmes dans ma vie, plus je fuyais derrière mon écran. Après j’avais mauvaise conscience pour ces enfants, mais pendant la consommation j’étais comme dans un autre état… Ce qui devait arriver est arrivé : la police a pris mes ordinateurs. C’était un choc pour moi et pour ma famille, qui paie aussi pour mes erreurs. En même temps, je ne dis pas que je suis soulagé mais…presque. Que serait-il arrivé sinon ? Et qu’est-ce qui m’attend ? Qu’est-ce que je peux faire pour ne plus rechuter ? »
Consommer n’est pas une fatalité
Consommer des images pédopornographiques n’est pas une fatalité, mais pour arrêter une aide extérieure s’avère souvent essentielle. Ne pas rester seul(e) est le premier pas, difficile mais décisif, pour faire face et mettre un terme à sa consommation. DIS NO est à l’écoute de toute personne préoccupée par sa propre consommation ou celle d’un-e proche et offre un espace où faire le point sur sa situation. Pour contacter DIS NO : https://disno.ch/contact/
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