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ATTIRANCE ET PENSÉES D’ORDRE SEXUEL  ENVERS DES MINEUR·E·S

  • Vous suspectez quelqu’un de votre entourage d’être attiré·e par des mineur·e·s  ?
  • Un·e proche vous a dévoilé son attirance pédophile ?

Ces situations peuvent être très déroutantes, voire choquantes.

DIS NO propose des prestations d’écoute non-jugeante, un soutien confidentiel et des informations spécialisées aux proches et à l’entourage.

Qu’est-ce que l’attirance pédophile ou hébéphile ?

L’attirance pédophile ou hébéphile fait référence à une attirance sexuelle pour les mineur·e·s. L’attirance pédophile concerne l’attirance envers des enfants prépubères alors que l’attirance hébéphile fait référence à l’attirance envers des adolescent·e·s pubères.

*par souci de simplification de la lecture, nous ferons référence à une attirance envers les mineur·e·s ou une attirance pédo-hébéphile.

Il existe également une définition clinique de la pédophilie, qui décrit les critères diagnostics de cette dernière.

La « pédophilie » – i.e le fait d’avoir une attirance pédophile – n’est pas punie par la loi. Ce sont les actes d’ordre sexuel commis sur des mineur·e·s qui sont punissables.

Cependant, avoir une attirance pour les mineur·e·s est une problématique à prendre au sérieux. Les personnes concernées peuvent ressentir du mal-être et de la détresse, mais peuvent aussi parfois minimiser leur situation. Le stigmate lié à la problématique génère beaucoup de honte, qui est souvent un frein qui empêche les personnes concernées de chercher de l’aide ou même d’en parler.

Pour en savoir plus, consultez la page Mieux comprendre.

Pédo-hébéphilie et AGRESSION sexuelLE

Dans l’imaginaire collectif et dans les médias, il existe un amalgame entre les personnes avec une attirance pédophile et les auteurs d’agression sexuelle. Cette image est également souvent véhiculée par les médias.

Pourtant, une part considérable des personnes présentant une attirance hébéphile souhaitent ne jamais passer à l’acte.

Bien que ce type d’attirance puisse être un facteur de risque, il est estimé que seulement la moitié des agressions sexuelles seraient réalisées par des personnes pédophiles.

Attirance pédo-hébéphile
et tabou

L’attirance envers les mineur·e·s fait partie des sujets les plus tabous. En plus de toucher à la sexualité, cette attirance va à l’encontre des normes et des valeurs sociétales. 

Les études parlent du stigmate qui pèse sur les personnes concernées. En effet, l’amalgame entre agression sexuelle et pédophilie tend à renforcer la stigmatisation de la problématique et représente un frein considérable à la demande d’aide pour les personnes qui ne sont pas passées à l’acte.

Pourtant, les personnes aux prises avec une attirance pédo-hébéphile font souvent face à une souffrance importante. Pouvoir déposer son vécu et être accompagné.e par des professionnel.le.s est une étape souvent nécessaire.

Pour en savoir plus, consulter la section Mieux comprendre.

Quels sont les risques ?

La pédophilie est considérée comme un facteur de risque pouvant motiver un abus, mais il est un facteur parmi d’autres.

Un seul facteur ne suffit pas pour expliquer le passage à l’acte, il s’agit le plus souvent d’un cumul de facteurs.

Certains facteurs ont été mis en évidence dans la littérature. Il s’agit, par exemple, d’un intérêt sexuel marqué ou d’une paraphilie, de traits de personnalité antisociale, de l’abus de substances (alcool, drogues) ou de difficultés d’autorégulation (émotions, impulsivité, etc.), de difficultés émotionnelles comme une faible estime de soi ou encore de circonstances personnelles telles que l’isolement.

Finalement, le passage à l’acte implique également des facteurs situationnels, c’est-à-dire des opportunités de commettre des infractions. Cela inclut par exemple l’accès à la victime, l’absence d’adulte protecteur, etc.

Vous êtes préoccupé·e ? Ne restez pas seul·e. Une aide existe. Contactez DIS NO.

Quelles sont les aides disponibles ?

DIS NO propose une écoute non-jugeante et un soutien confidentiel, voire anonyme.

Contactez DIS NO

Toutes nos prestations sont gratuites.

DIS NO répond aussi aux personnes directement concernées et aux professionnel·le ·s.

EN SAVOIR PLUS

Des informations complémentaires sur ces problématiques sont disponibles sur la page Mieux comprendre.

Témoignages

Esther, 51 ans – « Ça m’a fait du bien de pouvoir en parler à quelqu’un de neutre. »
"J’ai longtemps gardé pour moi les raisons de l’interpellation de mon fils. Ça m’a fait du bien de pouvoir en parler à quelqu’un de neutre et d’entendre que je ne suis pas fautive de ses actes."
Léna, 20 ans – « .Je suis soulagée d’avoir pu enfin en parler à quelqu’un… »
"Je suis soulagée d’avoir pu enfin en parler à quelqu’un car j’osais pas en parler à mon entourage. J’ai trop peur qu’ils prennent mon frère pour un monstre alors que je suis persuadée qu’il ne fera jamais aucun mal à un enfant."
Marianne, 40 ans – « Je n’ai personne à qui en parler car j’ai trop honte de ce qu’il a fait. »
"Je vous contacte car mon copain fait l’objet d’une instruction pour consommation de pédopornographie. Cette interpellation a été un choc pour moi, j’ai l’impression que mon monde s’est écroulé. Je ne comprends pas comment il a pu faire une chose pareille !!! Je n’ai personne à qui en parler car j’ai trop honte de ce qu’il a fait, je n’ose pas le dire à mes amis. Je souhaite aujourd’hui en parler avec un psychologue. "
Eleanor, 32 ans – « Après cette crise, nous sommes soulagés et reconnaissants. »
"Bonjour, Je tenais à vous écrire pour vous remercier. Mon époux a pu trouver l’aide qu’il lui convient. Après cette crise, nous sommes soulagés et reconnaissants. Encore merci "
Clara, 28 ans – « ...Je ne sais plus quoi faire aidez-moi… »
"Je suis au courant depuis longtemps que mon compagnon est attiré par les filles bien plus jeune que lui. Mais récemment j’ai découvert dans son ordinateur un dossier avec des images pédopornographiques. Ces images ont été un choc pour moi ! Je ne sais plus quoi penser. J’aimerais fonder un avenir avec lui, mais j'ai peur. Il a dit se faire suivre par un psy et qu’il n’est pas à risque de passage à l’acte dans la vraie vie mais puis-je le croire [...] Je ne sais plus quoi faire aidez-moi [...] J’ai aussi très peur de détruire sa famille si celle-ci l’apprenait."
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